Il en passe des phrases dans ma tête…
Parfois juste des mots, des noms,
parfois des pans de texte entier,
des blocs solides et indivisibles
que je garde précieusement
dans un coin de mes notes,
où ils attendent le jour
où ils trouveront leur place.
«Elle ne me viennent pas souvent, Mais lorsqu’elles le font, elles sont toujours claires, précises, distinguées, comme si elles étaient destinées à se retrouver entre les lignes d’un livre.»
«Le tissu bleu avait, à juste titre, entamé la chair. Saillant, tiraillé, il semblait au bord de l’agonie, alors que s’ouvrait béante la gueule interminable de la bête. Nous savions tous qu’elle ne ferait pas long feu; Bientôt, ses entrailles se refermeraient, sa bouche à nouveau se tairait et à jamais, au grand jamais nous n’entendrions plus sa longue agonie.»